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Algerians --- Portuguese
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Le 17 octobre 1961, des dizaines d'Algériens furent tués par balles ou assommés et jetés dans la Seine par la police parisienne alors qu'ils manifestaient pacifiquement, à l'appel du Front de libération nationale, pour l'indépendance de l'Algérie et contre le couvre-feu discriminatoire que leur avait imposé le préfet de police Maurice Papon. Paris 1961 fait l'analyse exhaustive de cette violence et de ses séquelles. Jim House et Neil MacMaster démontrent que ce massacre constitua le paroxysme d'une répression couramment pratiquée par les autorités françaises à l'encontre des immigrés algériens. L'État français importa progressivement en métropole la violence qu'il déployait au Maroc et en Algérie depuis les années 1940 dans sa lutte contre les nationalismes d'indépendance. Des tactiques institutionnalisées, dont la torture et l'assassinat, furent ainsi mises en œuvre jusqu'à Paris pour démanteler le FLN. L'ouvrage analyse également l'occultation officielle de ce massacre, qui ne suscita pas de réaction de masse au sein de la gauche et rencontra l'ambivalence des dirigeants nationalistes algériens avant de lentement réémerger dans les mémoires en France et en Algérie. Événement brûlant de l'histoire contemporaine, la répression policière du 17 octobre 1961 témoigne du rapport trouble que la France entretient avec son passé colonial.
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Ce dialogue est, sous forme de récit, l'histoire de la relation établie entre deux femmes : une ethnologue qui travaille au Maghreb, particulièrement dans les montagnes où l'on parle berbère, et une Algérienne de Kabylie, émigrée à Paris. Au cours de leurs entretiens hebdomadaires et durant sept années, elles ont appris à se connaître mutuellement, mais aussi elles se sont influencées, modifiées réciproquement, en échangeant leurs expériences, leurs savoirs. Ce récit est un double témoignage : sur les rapports de deux femmes différentes par leurs cultures d'une part, sur l'importance qu'il convient d'accorder à la « relation ethnologique » d'autre part, celle qui est établie, dans l'exercice de cette discipline, entre l'enquêteur et l'enquêté.
Algerians --- Women --- Social conditions.
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Ce texte inédit, précédé d'une grande introduction, explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Le massacre d'Algériens par la police parisienne le 17 octobre 1961, longtemps occulté, marque la fin et le paroxysme d'un épisode où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire. À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant peut-être deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, ce drame a été " oublié ". Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici pour la première fois. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne. Il est complété par La triple occultation d'un massacre de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur cet événement. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Il a préparé et orchestré la violence de la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre : sa dissimulation par ses organisateurs au sein de l'État français ; l'effacement de sa mémoire au profit de celle de Charonne en février 1962 ; et le silence des premiers gouvernants de l'Algérie indépendante, car les organisateurs de la manifestation étaient devenus leurs opposants. Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale, paroxysme d'une période où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.
Police brutality. --- Algerians --- History.
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